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Carnets Spirituels de Zui Ho
28 juillet 2017

Haute finance luciférienne : Témoignage intégral de Ronald Bernhard

https://www.youtube.com/watch?v=aYwYih4P1P0

la suite (2/5) sera retranscrite en aout : https://www.youtube.com/watch?v=UKGttS_Vdcc&t=0s

 

Haute finance luciférienne : Témoignage intégral de Ronald Bernhard

 

DE VRIJE MEDIA TV - presents

IRMA SCHIFFERS - in conversation with RONALD BERNARD

[38:57]


I.S.: Ronald, vous avez une solide expérience dans le secteur de la finance, dans la gestion d'actifs si j'ai bien compris.
R.B.: [aquiesce]
I.S.: Pouvez-vous nous raconter votre parcours et combien de temps vous y avez travaillé ?
R.B.: Et bien, ma vie a été bien plus compliquée que cela. En fait, j'ai été un entrepreneur tout au long de ma vie. L'indépendance était pour moi une composante clefs.
La seule fois où j'ai essayé d'être un employé, ça n'a pas marché. [rires].
En tant qu'entrepreneur, j'ai été amené à travailler dans plusieurs secteurs en relation directe avec le monde de la finance.
Toutes mes autres sociétés comme ma propre ligne de vêtements féminins, une concession auto et aussi l'importation et l'exportation, m'ont conduit à un point...où pour bâtir ma propre fortune, j'ai dû m'intéresser au monde de la finance.
Dans l'import-export, lorsque vous travaillez avec plusieurs devises, vous devez passer par un courtier pour les opérations de change.
Puis un jour, un de ces courtiers m'a dit : "Ronald, cela fait un moment que je t'observe et tu es toujours très occupé. Tu gagnes de l'argent, nous le savons bien. Mais quel est ton abjectif ?"
Ce à quoi j'ai répondu : "Mon objectif est de gagner un maximum d'argent."
Pour moi, plus je possédais d'argent, plus vite je pouvais prendre ma retraite avec une bonne situation.
En gros, tout ce qu'on peut vouloir s'offrir dans la société, du moins c'est ce que je pensais à cette époque-là.
Alors ce courtier m'a répondu : "Dans ce cas, arrête tout ce que tu es en train de faire maintenant, vends tes sociétés. lance-toi dans la gestion de l'argent, entre dans le monde de la finance."
C'est ainsi que cela a commencé pour répondre en partie à votre question initiale.
Ce courtier travaillait sur le marché des changes, il traitait en devises, déposits, pour simplifier il négociait des actifs, et faisait de l'argent en profitant des écarts entre les taux d'intérêts dans la gestion de ces actifs.
Toutes ces particularités formaient un ensemble attractif, alors j'ai accepté.
Il a répondu : "Très bien, tu peux prendre ma place. Je vais te former et t'introduire dans le réseau. En échange, tu me donneras 10% de tes gains annuels."
En gros, il m'a vendu sa place de négociateur sur les marchés en échange d'une commission annuelle de 10%.
J'ai répondu oui, ça m'allait très bien. Il a ajouté : "Mais il y a une chose que tu dois savoir. Si tu es incapable de mettre ta conscience au congélateur, et par congélateur j'entends à -100°, pas à -18°, alors ne le fait pas".
Voilà le message : "Tu veux gagner beaucoup d'argent, tu peux l'obtenir et je peux t'y aider, mais le prix à payer est très élevé. Parce que tu ne peux pas faire ça en gardant la conscience tranquille." Cela m'a fait rien, j'étais encore jeune et naïf.
Etant jeune, les conditions dans lesquelles je suis entré dans la vie étaient loin d'être idéales. Cela a eu des conséquences sur ma façon de voir le monde et l'humanité.
I.S.: Que voulez-vous dire par là, vous avez grandi dans une famille sans amour ?
R.B.: Ma mère a toujours fait de son mieux pour que nous nous sentions aimés. Mais elle était constamment gênée par le comportement de mon père, et nous nous sentions sans arrêt en conflit les uns avec les autres. Ce n'était pas vraiment une situation modèle dans laquelle grandir sereinement.
Grandir dans ce genre d'environnement m'a fait comprendre que le monde était très loin d'être quelque chose de formidable.
I.S.: Donc, mettre votre conscience au congélateur semblait être approprié à ce moment-là ?
R.B.: Je le faisais déjà partiellement par instinct de conservation. Mettre ma conscience au congélateur ne me semblait pas bien difficile à faire.
I.S.: C'était devenu un mécanisme de survie pour vous.
R.B.: Oui, oui. Ma vision de l'humanité et du monde qui m'entourait était tout sauf quelque chose de positif. Je pensais seulement à moi, ayant déjà grandi avec cet esprit d'auto-conservation, j'ai finalement accepté.
Lentement, j'ai commencé à établir ma propre clientèle. Alors que vos compétences s'améliorent dans ce réseau, et que vous vous impliquez de plus en plus profondément, il s'avère que le monde est vraiment tout petit, éventuellement vous finissez par le remarquer.
Même lorsque je travaillais encore dans l'import-export, dans le négoce du grain ou autre, vous remarquez ces petits cercles, et si nous parlons du cercle qui se trouve au coeur même de ce système, je ne parle pas de celui du simple employé de banque, mais de celui où circulent ces vastes flux de capitaux utilisés pour les échanges.

I.S.: Vous parlez des flux d'argent mondiaux, pas ceux des Pays-Bas en particulier, là où vous avez commencé à travailler ?
R.B.: Les Pays-Bas jouent un rôle distinct dans les affaires, mais le monde ne tourne pas uniquement autour des Pays-Bas. Les Pays-Bas sont juste une partie de cet énorme système financier mondial. Vous devez passer par le marché des changes, si vous souhaitez effectuer des transactions officielles.
Plusieurs de ces banques qui s'occupent d'échanger les devises, se voient attribuer certaines missions pour le compte de clients qui se trouvent en situation difficile.
C'est ici que des gens comme moi interviennent, des prêtes-noms par lesquels transitent ces énormes flux de capitaux.
La législation internationale nous permet certains montages financiers pour déplacer cet argent de telle manière à ce que tout semble "OK".
Ainsi, tous les superviseurs, tous les organismes de réglementations mis en place dans le monde entier...ils ne voient rien de ce que qui se passe.
Comme le scandale autour de Panama, il y a un ou deux ans environ.
I.S.: Les Panama Papers
R.B.: Oui.
I.S.: Evasion fiscale ?
R.B.: je pense qu'il s'agissait plutôt d'évitement fiscal. L'évasion fiscale, c'est lorsque vous brisez toutes les règles. Ici nous parlons d'évitement fiscal. Quand vous voyez ce qui s'est passé là-bas, je me dis qu'il n'y a vraiment rien de nouveau. Pour s'embarasser avec ça, ce n'est rien, c'est vraiment insignifiant.
Néanmoins pour les gens normaux, c'est un scoop sauf qu'en réalité, ça ne l'est pas vraiment.
Cela nous montre juste qu'il y a quelque chose qui fonctionnen très mal dans le monde.
Aux Pays-Bas par exemple, il y a des personnalités qui possèdent des comptes bancaires au Panama, bénéficiant d'une législation qui leur permet de ne pas payer d'impôts aux Pays-Bas, ce qui est encore complètement légal.
Ce genre de montage faisait partie de mon travail, lorsque nous avions à changer de devise.
Nous avons eu bien d'autres opérations de changes. Lors du premier boycott en Irak au début des années 90, il y a eu un boycott en Irak lorsque la guerre a commencé.
Nous avons été confronté à ce que nous appelions le dollar iraquien. Ces dollars iraquiens, lesquels étaient en fait des dollars américains,
Le dollar américain est en relation directe avec le cours du pétrôle, ce qui fait de cette devise, un instrument d'échange indexé sur le pétrole. Tant que cette connexion est en place, le dollar a de la valeur.
Officiellement, il n'était pas permis aux Iraquiens de vendre leur pétrole à cause du boycott. En théorie bien sûr, le business du pétrole n'a jamais été aussi florissant, avec des prix au rabais dans ce cas. Parce qu'officiellement, ce n'était pas permis. Cependant avec une remise, il continuait de franchir les frontières.
Ces dollars, parce que l'énergie a toujours été payé en dollars, donc ces dollars iraquiens devaient bien aller quelque part, mais où ?
Vous ne pouviez tout simplement pas vous présenter à la banque à cause des contrôles effectués par ces organismes de régulations...pour lutter contre le blanchiment d'argent et la criminalité, ça n'avait rien de nouveau à cette époque, aujourd'hui on appelle ça terrorisme. Mais là aussi, c'était le cas. Donc vous aviez besoin de personnes pour porter le chapeau.
Prenons l'Allemagne par exemple, comme prête-nom vous étiez invité par la banque dans des souterrains pleins de camions remplis d'argent.
Et là, vous vous dites : "Des camions bien sûr...ces compagnies de transport sont bien occupées."
"Suivez-moi". Et ils vous montrent le contenu de tous ces camions entièrement remplis de dollars. Et ils vous disent qu'ils ont besoin de se débarasser de tout ce cash.
"Il nous faut des livres, des marks, etc. De façon à ce que ça aille là et là."
I.S.: Sommes-nous en train de parler de blanchiment d'argent ? Ou...
R.B.: Bien, traitement de liquide... de telle manière à ce que nous puissions le réinjecter légalement dans le circuit monétaire.
I.S.: Et c'était votre mission ?
R.B.: C'était une mission que mes collègues et moi avions reçu. Vous n'êtes jamais seul dans ce type de mission, vous ne pouvez pas faire tout ça vous-même.
C'est impossible. Toute le monde connait Picsou en train d'écoper l'argent avec sa pelle. C'est littéralement ce que nous avions à faire là-bas. C'était impossible de tout traiter en une seule fois.
Donc, vous aviez besoin de trouver une solution, les espèces étant le moyen de paiement prédominant, alors qu'aujourd'hui presque tout est informatisé.
Donc, il vous fallait trouver un moyen de traiter tout ce liquide. Comment réintroduire tout cet argent dans le circuit afin que l'Irak continue de négocier son pétrole sans entraves, puisque ce sont eux lui possédaient l'argent.
L'Irak ne voulait pas... regardez, vous parliez de blanchiment d'argent, alors que c'était à cause du boycott que l'Irak devait s'en tenir aux règles, et...
Vous savez, tout ce que vous avez à faire pour savoir ce qu'il se passe dans le monde, c'est de suivre l'argent. C'est tout ce qu'il y a à savoir, n'importe qui peut dire blablabla, assurez-vous de suivre l'argent et vous découvrirez la vérité.
Même chose ici, la seule chose que l'Irak et ses partenaires économiques voulaient, c'était de rester libre de toute accusation.
N'oubliez pas que ceux qui achetaient le pétrole étaient justement ceux qui avaient ordonné le boycott en premier lieu. En fait, ils sont tous amis et du même côté. Tout le monde s'imagine qu'ils sont ennemis comme si il y avait les bons dans un camps et les mauvais dans l'autre. Mais à des niveaux supérieurs, c'est juste un jeu, ils travaillent tous ensemble.
Toutefois ils doivent s'en tenir aux règles et aux règlements qu'ils ont eux-même créés pour maintenir le reste de la société dans l'ignorance et s'assurer que le sommet ne soit pas trop saturé.
Donc, vous devez jouer selon vos propres règles. Ce qu'il faut dans ce cas, c'est être certain que personne ne puisse remonter jusqu'à vous.
En dehors de l'élite elle-même, personne dans les rangs inférieurs ne doit découvrir ce qu'il se passe réellement.
I.S.: Compartimenté, on peut le définir ainsi ?
R.B.: Oui. Chacun fait seulement ce qu'il a à faire, l'élite seule sait ce qui est en train de se passer. Comme nous faisions le sale travail, il fallait que nous en sachions plus, parce que nous ne pouvions pas nous permettre de faire la moindre erreur.
I.S.: Jusqu'où avez-vous été dans cette pyramide, étiez-vous proche du sommet ?
R.B.: Eh bien, nous étions en contact avec eux.
I.S.: D'accord.
R.B.: Lorsque j'occupais cette position, mon ego aurait adoré faire partie du sommet lui-même. De nos jours, nous parlons de 8000-8500 personnes qui dirigent le monde entier. Ca aurait été fantastique pour moi d'accéder à une telle position autrefois.
I.S.: Bien, mais si nous disons qu'au sommet de la pyramide, ils sont à 100% au courant de tout ce qui se passe, avez-vous une estimation de ce que vous saviez et de ce que vous compreniez de ce qui se passait ?
R.B.: Dans mon travail, je me devais d'être informé à 100% sur ce qu'il se passait.Il n'y avait pas d'autre moyen, les intérêts des personnes impliquées étaient énormes...en particulier pour ceux placés au sommet.
Si je ne connaissais pas tous les détails, j'aurais inévitablement fini par commettre des erreurs. Ce qui aurait causé des retombées, parce que ces erreurs auraient été immédiatement détecté.
Des personnes qui ne savent rien de tout cela seraient intervenues.
Pour occuper une position avec un tel niveau de responsabilité, il vous faut des nerfs d'acier.

I.S.: Aviez-vous des nerfs d'acier ?
R.B.: Oui, ça a bien marché.
I.S.: le congélateur a très bien marché pour vous...
R.B.: Oui, j'ai joué au plus haut niveau environ cinq années. Et puis, ça a été fini, tout s'est arrêté. [soupire] Ce fut un moment très intense pour moi. Oui.
I.S.: C'est arrivé soudainement ? Il y avait une raison...
R.B.: Bien, la chose est que... J'ai donné un petit exemple de ce dans quoi j'ai été impliqué, dans ce cas, il s'agissait d'échanges de devises, dollars vers autre chose. Comment ils étaient déposés de manière sûre.
La gestion de ces actifs, de sorte qu'il y ait un taux de rentabilité suffisant pour réinvestir cet argent.
Le niveau atteint au cours de ces cinq années, ça n'arrive pas du jour au lendemain, vous devez gagner votre place. Cette compétence pour connecter les points, rassembler les informations de manière à obtenir une vision globale. Tout cela doit être pris en compte sur le terrain.
C'set un processus détaillé et complexe. Vous sortez du lot lorsque vous êtes doué pour ça. Vous sortez du lot lorsque vous êtes doué pour ça.
C'est la raison pour laquelle 100% des informations en rapport avec mes activités m'ont été confiés.
Je ne savais pas tout ce qu'ils savaient, tout ce que j'avais besoin de connaître était en rapport avec les cas sur lesquels je travaillais avec mes collaborateurs.
J'étais souvent mis à la tête des opérations à cause de cette aptitude à cerner la situation.
I.S.: Vous réagissiez rapidement.
R.B.: Oui, j'avais une approche novatrice pour résoudre ces problèmes. C'était amusant de créer des solutions, toujours avoir une longueur d'avance, être plus malin qu'eux, tout en respectant les règles, je me jouais d'eux en faisant tout correspondre à la perfection. J'adorais ce jeu.
D'un autre côté, vous aviez de grandes responsabilités et vous en appreniez de plus en plus sur le monde réel. A travers le monde de la finance vous apprenez toute la vérité.
I.S.: Vous dites tout, mais quoi ?
R.B.: Les clients... les clients vous donnent un aperçu de comment le monde fonctionne vraiment. Avec le recul, je ne savais pas encore tout, mais j'en savais déjà beaucoup.
Mes clients étaient des banques, elles ne voulaient pas de sang sur les mains.
Mais au sein de ces banques, il y a toujours une poignée d'initiés qui sait très bien ce qui se passe. Quelque chose comme 1% du personnel bancaire sait ce qui se passe réellement à travers le monde. Ce qui n'a rien de surprenant puisque cet argent passe entre leurs mains.
Ceux-là sont vos clients, mais vous devez également négocier avec les gouvernements, les multinationales, vous vedez négocier avec les services secrets et avec ce que nous appelons aujourd'hui les organisations terroristes.
Vous avez donc tous ces groupes, et cela représente beaucoup d'argent et beaucoup de clientèle.
Vous commencez à voir les connexions, comme vous l'avez dit certaines sont cloisonnées en fonction de ce qu'elles savent.
Quand vous êtes au milieu, vous voyez comment ils interagissent les uns avec les autres, l'argent vient de là, il va ensuite ici, etc.
Continuellement vous obtenez des informations, qui vous donnent un aperçu de ce qui se passe en réalité.
I.S.: Vous deviez travailler pour que tous ces groupes soient contents, organisations terroristes incluses, tout le monde devait être satisfait ?
R.B.: Oui
I.S.: Mon Dieu.
R.B.: C'était mon travail.
I.S.: Jouer sur tous les tableaux.
R.B.: Oui en effet, une des choses que j'ai découvert, que j'ignorais avant mais que je sais maintenant, c'est à propos des services secrets, vous pensez qu'ils sont là pour servir et protéger le pays, etc.
Mais en fait ce sont des organisations criminelles, plus précisément, c'est le système qui est criminel.
Nous parlons ici de financer puis de créer des guerres, en gros il s'agit de créer beaucoup de misère dans le monde.
I.S.: Donc de nombreux conflits.
R.B.: Oui. je me disais en moi-même, si seulement les gens savaient fonctionne réellement ce monde. les services secrets, rien ne les arrête. Rien.
Ils ont aussi leurs flux d'argent, ses flux sont issus du commerce de la drogue, du commerce des armes et celui des gens aussi.
Tout cet argent doit bien aller quelque part, tout doit être financé.
I.S.: Vous dites "si les gens savaient", vous confirmez que c'est ce qu'ils font ?
R.B.: Tous sans exception.
I.S.: D'accord.
R.B.: le monde entier tel que nous le concevons est juste une illusion en laquelle nous croyons. C'est quelque chose que vous finissez par découvrir, et c'est là où tout s'est mal passé pour moi, pour ainsi dire.

[19:41]

I.S.: Plutôt bien je dirais.
R.B.: Avec du recul oui, c'était pour le mieux, c'est là que mon congélateur a commencé à se montrer défaillant.
Beaucoup de choses arrivaient; dans une des salles de marché où je me suis rendu un jour, un de mes collaborateurs m'a dit : "Ronald, tu te rappelles du deal avec la lire italienne ?"
Je mentionne cette anecdote de temps à autres.
"Tu te rappelles de ces deals, quand nous avons vendus de la lire en très grande quantité ?"
Cette vente massive a provoqué une chute du cours de la lire et la valeur de la devise a plongé. Ce qui a causé à une entreprise en Italie d'être frappée de telle manière qu'elle a fait banqueroute.
Et là vous entendez : "Tu te rappelles du succès de ce deal avec la lire ?" Oui.
Après ils vous disent : "Tu savais que le propriétaire de la boite s'est suicidé en laissant une famille derrière ?"
Des choses comme ça...
I.S.: Aïe...
R.B.: Et ça nous faisait rire... Hahahaha, tous ensemble, tous.
Nous regardions les gens de haut, nous nous moquions d'eux, c'était juste de la marchandise, des moins que rien, des déchets, tout. La nature, la terre, tout pouvait être brûlé et détruit.
I.S.: Juste des parasites.
R.B.: Tant que nous achevions nos objectifs, et tant que nous faisions du profit. Plusieurs de mes collègues ont fini par consommer de l'alcool et de la drogue. Moi non. Peut-être que j'aurais dû.
I.S.: Ou pas.
R.B.: Non, avec du recul, c'était pour le mieux et je suis heureux d'être encore en vie. Toutes ces choses, ces choses horribles ont commencé à me dévorer intérieurement.
I.S.: Pouvez-vous nous donner un exemple, car j'ai le sentiment que des choses terribles vous sont arrivées.
R.B.: Oui, c'est une partie de moi assez difficile à aborder.
I.S.: Je l'ai bien senti, dites-nous juste ce que vous souhaitez partager.
R.B.: oui, je parle seulement de choses que je veux dire, mais il y en a qui font resurgir beaucoup d'émotions, avec ma conscience hors du congélateur, elles me touchent profondément.
I.S.: Oui, je la ressens de la même façon, très bien.

[21:55]

I.S.: Pouvez-vous me dire quelle est la pire des choses qui vous soit arrivée, celle qui a fait basculer votre situation ?
R.B.: Eh bien, le début de la fin, quand vous pénétrez aussi profondément dans l'intimité de ces cercles, vous signez un contrat à vie, pas avec du sang ou autre, un contrat dans lequel vous vous engagez à ne jamais dévoiler les nom des entreprises, des organisations et des personnes.
Je pense que c'est pour cette raison que je suis toujours en vie, et vous devez vous y tenir.
Si nous devons parler de la pire des choses que j'ai vécu, jusqu'ici, je ne vous ai parlé que de choses qui perturbaient ce congélateur, ma conscience elle-même commençait à ressurgir.
Voyons les choses ainsi : j'ai suivi un entrainement pour devenir un psychopathes et j'ai échoué. Je n'ai pas terminé cet entrainement, je ne suis pas devenu psychopathe.
Ma conscience a repis le dessus, et ce fut la partie la plus difficile pour moi. Ma position était si excellente, j'avais du succès, j'avais la confiance des personnes qui opèrent à ce niveau.
*[réfléchis, ou pèse ses mots]
Pour faire court, la plupart de ces gens n'adhèrent pas aux religions conventionnelles dominantes. Ainsi vous avez les catholiques, les protestants et toutes sortes d'autres religions.
Ces gens-là, la plupart d'entre eux sont lucifériens.
Vous pouvez dire que la religion n'existe pas, que c'est un conte de fée, rien de tout cela n'est réel, mais pour les gens c'est la vérité et c'est réel.
Ils servent quelque chose d'immatériel, celui qu'ils appellent Lucifer.
J'ai été en contact avec ces cercles. je m'en moquais, pour moi ce n'était juste que des clients.
J'ai été invité dans ces endroitsque l'on nomme les Eglises de Satan.
I.S.: Sommes-nous en train de parler de satanisme ?
R.B.: Oui. Je suis allé dans ces églises en tant que visiteur de passage. J'ai assisté à leurs messes avec des femmes nues, des liqueurs et plein d'autres choses. Je trouvais ça amusant. Je ne croyais pas du tout en ces choses, j'étais très loin d'être convaincu que tout cela était bien réel.
I.S.: C'était juste un spectacle pour vous.
R.B.: Oui. Pour ma part, les Ténèbres, ce Mal se trouvaient confinés au sein même de ces personnes. Je n'avais pas encore fait le rapprochement.
J'ai été invité dans ces cercles et je trouvais cela vraiment très amusant de regarder toutes ces femmes nues et le reste. C'était la belle vie.
*[réfléchis, ou pèse ses mots]
Arrivé à un certain point, et c'est pour cela que je vous parle de tout ça, j'ai été invité à participer à des sacrifices... à l'étranger.
*[son visage change, il déglutit à plusieurs reprises, ravale ses larmes, pendant 10 secondes. Cela lui en coûte]
Ca a été le point de rupture.
*[ravale ses larmes, se contient]
Des enfants.
*[fais non avec sa tête, se contient]
I.S.: On vous a demandé de le faire ?
R.B.: Oui, et je n'ai pas pu faire ça.
*[Fais non, pousse un gros soupire, les yeux emplis de larmes, puis il regarde au ciel]
I.S.: Voulez-vous que nous arrêtions un moment ?
R.B.: Non.
*[Secoue sa main en faisant non]
Après ça, j'ai commencé à sombrer progressivement.
*[les larmes aux yeux, fait jouer sa langue dans sa bouche]
J'ai moi-même traversé de rudes épreuves étant enfant et cette réalité m'a profondément affecté.
*[balaie devant lui avec ses mains]
Ca a tout changé.
C'est le monde dans lequel je vivais.
Après ça j'ai commencé à refuser des missions dans mon travail.
Je ne pouvais plus continuer à le faire. Ce qui faisait de moi une menace.
*[une larme coule sur sa joue]
Pour eux... bien sûr. Je ne fonctionnais plus de façon optimale, mes performances en patissaient et j'avais refusé une de ces tâches, je n'y avais pas participé.
Comme leur but principal dans ce monde est d'avoir tout le monde dans sa poche, vous devez accepter la soumission par le chantage.
La nature de ce chantage s'est avérée fatale pour moi, lorsque je regarde en arrière. Ils voulaient le faire par le biais de ces enfants. Et cela m'a brisé.
I.S.: Est-ce que... Le chantage n'a rien de nouveau, mais est-ce qu'ils le font aussi en politique ?
R.B.:
*[réfléchis, cherche ses mots; balaie de sa main]
Si vous faites des recherches sur internet, vous trouverez suffisamment de témoignages...pour vous rendre compte que ces histoires sont loin d'^^etre des comptes de fées pour enfants.
Malheureusement la vérité est que ce phénomène est mondial et qu'ils exercent ces pratiques depuis des milliers d'années.
J'ai étudié la théologie et même dans la Bible, vous trouverez des références à ces pratiques parmi les israélites.
La raison pour laquelle les 10 premières tribus furent bannies et conduites à Babylone, c'était à cause de ces rituels infanticides.
Des enfants étaient offerts en Holocauste, c'est quelque chose de pertinent et tout cela m'a poussé à croire.
*[s'essuit les larmes du visage]
J'ai réalisé que dans la vie, il y a des choses qui vont bien au delà de ce que nous pouvons voir. Il y a un monde invisible et il est bien réel.
Nous parlons vraiment de Ténèbres et d'une manifestation de Lumière.
*[continue de pleurer]
J'ai dû m'intéresser à la Théologie pour donner un sens à tout cela.
I.S.: La psychologie également si mes souvenirs sont corrects ?
R.B.: Oui, mais ça c'était dans ma vie d'avant.
Gràce à la psychologie commerciale, la psychologie des masses, j'étais capable de tourner la situation à mon avantage.
I.S.: C'est effrayant, si on creuse la question, on découvre des choses telles que l'institut Tavistock, le contrôle mental, MK Ultra, Monarch, etc.
R.B.:
*[Aquiesce]
Oui, c'est exact. Tout cela fait partie du travail.
*[prend son mouchoir et s'essuie le visage]
Gràce à la formation, j'ai approfondis le sujet. Lorsque vous passez des accords, vous devez également manipuler les médias. Vous devez manipuler beaucoup de choses pour sauvegarder les apparences.
Tout est déformé pour paraître différent.
Vous voyez les gens comme un troupeau de moutons. Vous placez un couple de chiens pour les conduire dans une direction.
Pour être honnête avec vous, je le vois encore aujourd'hui tout autour de moi.
I.S.: Malheureusement.
R.B.: Le Système et les méthodes que nous avions l'habitude d'utiliser...fonctionnent toujours, les gens sont encore traités de la même manière.
Ils ne comprennent toujours pas comment ça marche, ils en sont encore au stade où tant qu'ils ont leur bière, peu importe le reste.
Complètement centrés sur eux-même, c'est aussi un mécanisme de survie, je veux dire, cela fait aussi partie du programme après tout.
Mais vous voyez comment il est facile de les conditionner pour les orienter dans certaines directions. Lorsque vous êtes celui qui tire les ficelles.
I.S.: Psychologie des masses.
R.B.: Oui et plus tard, bien plus tard, au cours de ces recherches, je suis tombé sur un document qu'ils prétendent être un faux, bien sûr. Les Protocoles de Sion.
De nos jours, je recommande à tout le monde de lire ce document incroyablement pénible, même si c'est en diagonale, jettez-y un oeil.
I.S.: Nous parlons de sionisme.
R.B.: Oui bien sûr. Si vous lisez les Protocoles de Sion, que vous les étudier sérieusement et que vous en comprenez le sens, après c'est comme si vous lisiez le journal de la vie au quotidien.
Comment de leurs positions avec un pouvoir ultime, et par ultime, j'entends qu'il l'est déjà devenu au sens littéral. Mais seulement parce que les gens ne réagissent pas. Ils ignorent ce qu'est la réalité.
I.S.: Nous avons tous été programmés, si vous osez dénoncer le sionisme, on vous traite d'antisémitisme. Et après, ils essaient de...
R.B.: Le Négatif, vous pouvez appeler ça le Mal, les Lucifériens, les satanistes, peu importe comment vous les appelez, c'est une entité réelle.
J'ai découvert que cela était écrit dans la Bible, et pas seulement la Bible, vous pouvez vérifier dans de nombreux autres livres. Il y a réellement un moment de séparation dans cette manifestation de la Lumière...dans laquelle un groupe a suivi son propre chemin tout en étant lui-même animé d'une haine intense, d'une grande colère.
Les gens qui n'en sous-estiment pas l'essence funeste sont peu nombreux.
Cette force destructrice vous hait de toutes ses tripes. Elle hait la Création, elle hait la Vie. Elle fera n'importe quoi pour tous nous anéantir complètement...et le moyen d'y parvenir c'est de diviser l'humanité. Diviser et conquérir, c'est ça leur vérité.
L'humanité est une manifestation de la Lumière, c'est ça la vraie Création.
Tant qu'elle peut être divisée, que ce soit en partis politiques, à cause de la couleur de peau, pour ne nommer que ceux-là.
Vous, de votre point de vue en tant que Luciférien, c'est éliminer le potentiel de l'ennemi, c'est là toute leur puissance.
Ils ne peuvent pas se défendre parce que si cela arrivait, les Lucifériens perdraient. Et ce monstre, ce monstre de cupidité disparaitrait.
Pour l'anecdote, je parle souvent de ce vieux général américain qui plonge dans l'obscurité une salle pleine de gens.
Les yeux finissent par s'habituer à l'obscurité, mais vous ne pouvez rien voir.
Le général ne prononce pas un mot, puis soudain, une petite lumière jaillit de son briquet, mais à cause de cette longue exposition à l'obscurité, vous assistez à une manifestation de la lumière émanant de sa source et les gens peuvent à nouveau se voir les uns les autres.
Puis il dit : "Ceci est le pouvoir de la lumière".
I.S.: Joli.
R.B.: L'Unité. Tous ensemble. Et toute cette merde cesse d'exister. Voilà à quelle vitesse cela pourrait arriver. C'est quelque chose de facile à dire pour moi aujourd'hui, mais il y a eu une période dans ma vie où tout s'est effondré.
I.S.: Vous pouvez nous en dire un peu plus à ce sujet, c'est arrivé comment ? est-ce parce que vous aviez été invité à...
R.B.: J'ai commencé à refuser des missions. Ma conscience est revenue après ce qui m'avait été demander de faire aux enfants. Après cet événement, j'ai commencé à en refuser de plus en plus. J'avais une conscience, je n'arrivais plus à fonctionner.
I.S.: Mais vous avez continué de vous montrer à votre travail après ça ?
R.B.: Je n'avais pas vraiment le choix, j'avais mon propre business, des bureaux et du personnel, les affaires continuaient de tourner.
I.S.: Cela a dû être difficile ?
R.B.: Oui, très difficile et très tendu. D'un côté il y a une gestion de l'argent à un niveau si élevé que vous ne pouvez pas vous permettre de faire la moindre erreur, sinon tout s'effondre en provoquant un effet domino, votre entreprise et toutes les personnes qui y sont associées se retrouvent ruinées, vous inclus.
Là vous êtes complètement foutu.
Vous êtes soumis à une énorme quantité de stress, si en plus on y ajoute une conscience qui refait surface.
J'ai été prévenu quand je me suis engagé là-dedans. "Si tu es incapable de mettre ta conscience au congélateur à -100°, ne le fais pas".
I.S.: C'est à ce moment-là que vous l'avez réalisé ?
R.B.: Oui, je me suis entendu rire à ce moment-là, sauf que c'était loin d'être une plaisanterie. Je n'ai absolument pas compris dans quoi je mettais les pieds.
I.S.: Votre congélateur est tombé en panne ?
R.B.: H.S., je ne pouvais plus le faire. J'ai essayé d'en venir à bout pour sauver les apparences. Je ne savais pas comment me sortir de là, j'étais piégé, tous les autres étaient piégés. Inévitablement, tout cela a fini par m'achever. Mon corps a tout simplement lâché.
La première chose que j'ai vu, c'était ma mère en train de pleurer dans la salle de soins intensifs.
I.S.: Vous avez fini aux urgences ?
R.B.: Oui, mon corps a complètement lâché.
I.S.: Carrément lâché.
R.B.: Oui, oui. Et... Je ne croyais encore en rien à cette époque, mais je me rappelle ce que j'ai vu d'un coin de la pièce, j'étais en train de me regarder.
I.S.: Vous avez eu une E.M.I.?
R.B.: Je les ai vu me donner des soins. Vous pouvez appeler ça comme ça. Je me suis vu, mais je n'étais pas dans mon corps. Je suis à l'intérieur de mon corps, mais je ne pas juste qu'un corps.
Je les ai vu me donner des soins. Pendant très longtemps, j'ai hésité à en parler. Ce n'est que bien plus tard que j'en ai parlé.
Quand c'est arrivé j'avais déjà beaucoup étudié le sujet, je commençais déjà à croire, je comprenais bien mieux l'aspect spirituel et matériel des choses. A ce stade, cette expérience intense m'a permis de trouver ma propre place, de réaliser que je ne suis pas que mon corps, qui n'est juste qu'un vaisseau.
Après avoir vécu tout cela, il m'a fallu longtemps pour récupérer.
I.S.: Oui.
R.B.: J'étais une épave.J'étais complètement démoli, il a fallu un an pour que mon corps...puisse récupérer.
*[hésite 1 seconde]
Je n'ai pas vraiment envie de rentrer dans les détails, mais dans ces cercles, j'ai été physiquement torturé pendant mon temps de sortie. Afin de s'assurer que jamais, je ne briserais le contrat de confidentialité. J'ai été enlevé durant une certaine période.
J'ai reçu un "traitement", tous ces facteurs additionnés les uns aux autres, ont fait monter le stress de plusieurs crans.
J'ai été littéralement précipité contre le mur à pleine vitesse.
I.S.: Vous parlez d'enlèvement, ou de programmation ?
R.B.: Non. Non, ils m'ont exposé à certains types de torture afin de s'assurer que jamais je ne ferais quelque chose qui puisse endommager les personnes qui appartiennent à ce monde.
Sur le moment, je ne l'ai pas réalisé, ce n'est qu'après avec le recul, tout est arrivé de cette façon, ma vie précédente a connu une conclusion si extrême que je ne pouvais plus en supporter davantage.
Je ne pouvais plus le supporter.
Cependant, j'étais tellement solide mentalement, que le rejet s'est exprimé à travers mon corps.
C'était... Je ne savais plus quoi faire. Il ne me restait plus aucune option.
Voilà pourquoi j'aurais souhaité comme plusieurs de mes collaborateurs, suivre le chemin de l'alcool et de la drogue.
Bien que la plupart d'entre eux soient morts aujourd'hui, ma propre fin aurait été beaucoup moins difficile.
Même si je sais qu'il y a encore des prête-noms en circulation, il y en a peu qui sont encore en vie parmi ceux que je connaissais. La plupart sont déjà morts. Moi aussi d'une certaine façon, mais je suis toujours là.
I.S.: Il vous reste encore quelque chose à faire.
R.B.: Oui, on pourrait dire ça comme ça. Bref, je ne sais pas depuis combien de temps nous discutons, mais voilà, c'est le monde dans lequel je me suis retrouvé.
Si vous avez des questions spécifiques... J'aurais aimé pouvoir vous donner des réponses plus concises, mais...je ne vois pas comment.
I.S.: Je vous remercie pour tout ce que vous nous avez dit.
R.B.: Pour moi ça représente beaucoup.


MANY THANKS TO : RONALD BERNARD
DESIRE AND GIVE
DELEZING.NL

INTERVIEW : IRMA SCHIFFERS
TRANSLATION AND SUBTITLES : Leonie Morsman - Irma Schiffers - Godert Walter
CAMERA : GODERT WALTER

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